Quelque peu étranger au monde des prépas, je faisais partie de ceux qui n’avaient jamais véritablement connu de difficultés scolaires, tout en fournissant un travail soutenu. Cette phase post-bac met alors en jeu différents obstacles, tels qu’un changement important de rythme et de manière de travailler, et nécessite une grande confiance dans son choix d’orientation.
Je ne dirai jamais que mes trois années de prépa ont été mes plus belles années, mais elles ont probablement été et seront bien trois années des plus formatrices sur le plan intellectuel, et en particulier pour savoir « apprendre à apprendre » : non pas en travaillant toujours plus mais en travaillant toujours mieux. En effet, arrivé à ce niveau, avec des vacances qui n’en sont pas toujours, il faut trouver, surtout en spé, d’autres solutions pour faire face à la charge de travail. Par exemple : quand je travaille, je ne fais que cela ; quand je me détends, je ne prévois aucun travail ; avoir une bonne hygiène de vie, etc.