Comme un marathon. Témoignage de Taha RAFAI.
Contrairement à la grande majorité des taupins qui ont généralement déjà un projet tracé depuis le lycée, j’ai fait prépa un peu par défaut après mon baccalauréat S spécialité Maths. Le hasard faisant bien les choses, je me suis retrouvé dans mon élément.
Après une première année en PCSI j’ai trouvé que la filière PSI était faite pour moi : elle m’a finalement permis d’intégrer CentraleSupélec.
Pendant ces deux années de CPGE loin de mon pays natal, j’ai trouvé une deuxième famille au lycée Fabert. D’une part, il y avait une très bonne ambiance entre les élèves, ce qui m’a aidé à garder un moral haut durant les deux années. On néglige souvent l’importance du moral mais il est tout aussi déterminant que les connaissances scientifiques et le lycée Fabert permet d’avoir les deux. D’autre part, on était encadrés par des professeurs professionnellement et humainement géniaux.Je suis vraiment ravi d’avoir étudié au Lycée Fabert où j’ai acquis beaucoup de connaissances. J’en garde de très bons souvenirs.
Pour finir, je voudrais comparer la CPGE à un marathon. En première année, début de la course : on est en forme, on a un bon rythme et on avance bien. En deuxième année, les ¾ du marathon : il est difficile de suivre le rythme, tout se joue dans la tête.
Il faut persévérer, garder son objectif en vue et surtout trouver sa propre méthode de travail pour être efficace et avoir de bons résultats. Et bien évidemment, les concours représentent les derniers 500 mètres : sprint, on donne tout et on met à profit les deux voire trois ans d’entraînement.