Une rupture progressive
Lors de ma terminale S dans un lycée Marnais, je n’avais aucune idée à propos du métier que je voulais exercer. Ayant un bon niveau en mathématique et physique je me suis alors orienté vers une CPGE au lycée Fabert. Etant le premier de mon entourage à y accéder ce fut un tout nouvel environnement pour moi.
Me voilà alors plongé en MPSI, de mon côté la rupture avec le lycée s’est fais progressivement lors de la première année.
J’ai alors appris à développer une certaine autonomie, organisation et rythme de travail.
Contrairement au lycée j’ai aussi appris à échanger avec des professeurs toujours disponibles et à l’écoute. Certes la prépa est un milieu de compétition, mais c’est cet esprit de compétition qui m’a poussé a toujours viser plus loin : la MP*.
Cette fois-ci le rythme n’a rien a voir avec la première année de prépa et les concours arrivent a grands pas. Pour ma part j’ai particulièrement apprécié l’autonomie en MP* et le dévouement des professeurs passionnés par ce qu’ils enseignent.
Seulement n’ayant pas atteint mes objectifs lors de cette deuxième année je décide alors de faire 5/2, qui sera pour moi ma meilleure année de prépa malgré la fin d’année particulière dû au coronavirus.Ces trois années de prépa au lycée Fabert auront donc été enrichissantes à tous les niveaux mais essentiellement sur deux points : Viser toujours plus haut en termes d’objectifs et comment les réaliser. En effet, en prépa on ne peut plus tout repousser au lendemain, on doit faire des sacrifices et se donner corps et âmes pour réaliser son objectif.
Finalement la prépa m’a permis d’intégrer Centrale Lille. Alors futurs ingénieurs ne lâchez rien et donnez vous les moyens pendant deux ou trois ans d’intégrer l’école de vos rêves, le jeu en vaut la chandelle.