La perspective de devenir ingénieur m’ayant toujours fortement attiré, je me suis orienté vers les classes préparatoires aux grandes écoles après avoir décroché mon bac S-SVT, qui représente la voie classique pour accéder aux écoles d’ingénierie.

Malgré mes craintes sur la charge de travail,  j’ai finalement décidé, sur conseils de mes enseignants de terminale, de m’orienter en PCSI au lycée Fabert car c’est la filière qui me paraissait la plus généraliste.

Arrivée en fin de lycée, la prépa s’est imposée comme une suite logique à mon parcours : j’avais un esprit scientifique et je souhaitais le développer. La difficulté a été le choix entre la MPSI et la PCSI, cette dernière filière l’ayant emporté pour son côté plus concret (bien que je vienne d’une terminale spé maths). J’avais décidé de me faire mon propre avis, sans avoir peur à l’avance de la quantité de travail que j’allais avoir à fournir, et je pense que commencer sereinement m’a beaucoup aidée.

Finalement, j’ai tellement apprécié ma première année que je n’ai pas tenté les écoles postbac sur dossier et j’ai continué en PSI*. J’ai choisi les sciences de l’ingénieur car c’est une matière que j’avais aimée en première et en terminale au lycée Louis Vincent.

Ayant une affinité particulière avec la physique, j’ai opté pour la filière PCSI. L’enseignement en sciences industrielles dispensé en première année m’a beaucoup plu et c’est ainsi que j’ai choisi de m’orienter en deuxième année en PSI*.

Au-delà de l’école intégrée, ces deux années de classe préparatoire m’ont également permis de découvrir énormément sur moi-même, d’acquérir une réelle méthode de travail et de rencontrer d’excellents amis.

Les débuts ont représenté une vraie rupture avec le rythme du lycée, mais je me suis assez rapidement habitué au rythme de travail. Le réel avantage de la prépa réside dans l’existence d’une dynamique de classe qui nous incite toujours à travailler et à aucun moment durant l’année je n’ai ressenti une forme de compétition.

La prépa m’a appris une certaine rigueur de travail, mais aussi à dépasser mes limites ; j’y ai également fait de très belles rencontres. Être interne a été un réel plus pour moi, je n’avais à me soucier que des cours et nous pouvions nous soutenir et nous entraider dans les moments difficiles.

Dans la même classe en terminale nous étions, un intérêt commun pour les sciences nous partagions. Désorientés par toutes les possibilités d’APB, nous ne savions vers quelle voie nous diriger. Afin de nous laisser un plus large panorama, nous avons opté pour une classe prépa.

Après mon bac S, je voulais faire des études orientées maths/physique. Suite aux propos d’un de mes professeurs de lycée concernant la difficulté de la prépa, m’engager dans cette voie était devenu un défi que je voulais relever. Le choix de Metz paraissait évident compte tenu de la proximité avec ma famille, c’était rassurant de les savoir proches en cas de coup dur.